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Anxiété (dans le TSA) Définition Les troubles anxieux comptent parmi les troubles comorbides les plus courants chez les personnes atteintes de TSA.Selon certaines estimations, 40 à 45 % des jeunes atteints de TSA souffrent d’un trouble anxieux comorbide (McNeel et al., 2022). Sources Autisme Info Service : Comprendre les troubles anxieux chez les personnes autistes Traduction d’article : Impact de l’anxiété sur la qualité de vie des enfants autistes (Comprendre l’autisme, 2020) Autisme Info Service : Les crises d’angoisse chez une personne autiste Thème Clinique

Douleur Définition Selon la définition officielle de l’association internationale pour l’étude de la douleur (IASP), « la douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle ou décrite dans ces termes ». C’est une sensation subjective : elle repose avant tout sur le ressenti du patient. D’un point de vue tant biologique d’évolutif, la douleur a un rôle d’alarme : c’est une information qui arrive à la conscience pour permettre à l’organisme de réagir et de se protéger face à un stimulus désagréable (thermique, mécanique, chimique, …) ou douloureux. On distingue généralement deux types de douleurs : – la douleur aiguë : c’est ce fameux « signal d’alarme » de l’organisme pour inciter à une réaction appropriée lorsque l’intégrité physique est menacée, en raison d’un traumatisme (brûlure, plaie, fracture, choc, …) ou d’une maladie ; – la douleur chronique : c’est l’installation durable (persistance ou récurrence) de la douleur, le plus souvent au-delà de trois mois. Elle induit alors une dégradation, habituellement significative (et progressive), des capacités fonctionnelles de la personne et de sa qualité de vie. On parle souvent de douleurs chroniques au plusieurs car elles peuvent être subdivisées en plsuieurs types, selon leurs causes et leurs manifestations. La douleur chronique est parfois appréhendée comme une maladie, et peut engendrer d’autres troubles de santé mentale ou physique (comme l’abus médicamenteux, la dépression, etc.). Pour en savoir plus : voir les sources et la vidéo de la chaîne Primum Non Nocere, sur douleur et antalgiques. Sources Dossier INSERM sur la douleur Article de Santé Gouv sur la douleur et sa prise en charge Thème Clinique

Nociception Définition La nociception est un mécanisme physiologique qui permet d’assurer l’intégrité de l’organisme. Le terme désigne l’ensemble des phénomènes mis en jeu dans le système nerveux central en réaction à un stimulus douloureux qui active les récepteurs de la douleur (appelés nocicepteurs). Étymologie : Le terme vient des termes latins nŏcēre (qui signifie nuire, causer du tort, faire du mal) et căpĕre (signifiant saisir, s’emparer de, recueillir, recevoir). Sources Physiologie de la nociception (Science Direct) Vocabulaire médical Nociception, douleur et autisme Thème Clinique

Somnolence Définition La somnolence diurne (= qui se produit le jour) se traduit par un besoin non désiré et parfois incontrôlable de dormir dans la journée et correspond à une diminution momentanée de l’éveil. Il s’agit d’un phénomène normal (dit physiologique) lorsqu’il survient le soir, proche de l’heure du coucher ou à certains moments spécifiques (digestion après les repas ou manque de sommeil par exemple). Toutefois, la somnolence peut parfois s’avérer pathologique. On parle alors de somnolence diurne excessive. Elle est responsable d’une surmortalité accidentelle, et peu parfois être le signe d’une pathologie du sommeil. Il existe plusieurs tests pour l’évaluer, dont l’échelle d’Epworth (qui évalue la probabilité de s’endormir dans différentes situations de la vie courantes). Pour en savoir plus, et notamment sur la différence entre somnolence et fatigue, consulter le site d’information Info-somnolence >> Source Site Info-somnolence Thème Clinique

Effort Définition Tout comme le terme fatigue, il n’existe pas de définition consensuelle (qui mette tout le monde d’accord) de l’effort ou de la perception de l’effort.‌ Les chercheurs Halperin et Vigotski (2023) ont tenté de proposer une définition commune, sur la base de l’analyse des nombreux travaux déjà publiés. L’effort y est ainsi appréhendé comme : « les ressources investies pour la réalisation d’une action ». Que l’action soit physique ou cognitive. La perception de l’effort, elle, est définie comme « l’expérience instantanée de l’investissement des ressources pour la réalisation d’une action ».‌ Pattyn et ses collaborateurs ont rédigé un article sur la fatigue, appréhendée comme une augmentation de l’effort perçu nécessaire pour accomplir une tâche. Nous avons traduit cet article en français. Pour le consulter :  voir l’onglet Références bibliographiques > Fatigue hors autisme > Pattyn et al. (2019). Si la thématique vous intéresse, vous pouvez lire l’article « Notre cerveau a le sens de l’effort » disponible dans notre banque de ressources en libre accès : >> consulter la banque de ressources. Références citées Halperin, I., & Vigotsky, A. (2023). A conceptual framework of effort and perception of effort. 🇬🇧 Pattyn, N., Van Cutsem, J., Dessy, E., & Mairesse, O. (2018). Bridging exercise science, cognitive psychology, and medical practice: Is “cognitive fatigue” a remake of “the emperor’s new clothes”?. Frontiers in Psychology, 9, 1246. 🇬🇧 Thèmes Clinique ; Recherche ; Approche conceptuelle

TDA/H Trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité Définition Trouble du neurodéveloppement (TND) d’origine multifactorielle, le TDA/H se caractérise par des niveaux élevés d’inattention et / ou d’agitation et d’impulsivité. Il engendre des répercussions significatives dans les différentes sphères de fonctionnement de l’individu et persiste généralement à l’âge adulte. Selon l’INSERM, le TDA/H concerne 5,9 % des moins de 18 ans et 2,8 % des adultes, et apparaît plus fréquent chez les garçons que les filles (en particulier la forme avec hyperactivité et impulsivité). TDA/H et TSA    « Le trouble du spectre de l’autisme (TSA) et le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) sont tous deux des troubles du neuro-développement que l’on diagnostique généralement dans la petite enfance. Une revue du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux1, cinquième édition (DSM-5) des critères de diagnostic du TSA et du TDA/H montre très peu de recouvrement au niveau symptomatique entre les conditions » (Davis, Carpenter, & Dawson, (2022). (Ceci d’autant plus que le diagnostic de ces deux troubles est principalement clinique et ne devrait l’être uniquement après des tests, qui n’indiquent que des probabilités en faveur ou non d’un trouble neurodéveloppemental).   « Toutefois, il existe à l’évidence des défis comportementaux similaires chez les individus avec l’une ou l’autre des conditions (e.g., des difficultés à se faire des amis) et de nombreuses inquiétudes spécifiques non diagnostiques se retrouvent dans les deux conditions diagnostiques (e.g., mauvaise régulation émotionnelle). Étant donné ces analogies phénotypiques, se posent souvent des questions cliniques quant à savoir si les problèmes présentés doivent se conceptualiser au plan du diagnostic comme reflétant un TSA ou un TDA/H. À ce jour, cependant, il existe peu de lignes directrices pour soutenir un processus de diagnostic différentiel solide » (Davis, Carpenter, & Dawson, (2022).   Les deux troubles peuvent coexister, mais il y a de nombreuses zones de recouvrement.  Sources INSERM – TDA/H Davis, N. O., Carpenter, K. L. H., & Dawson, G. (2022). Autism Spectrum Disorder versus Attention-Deficit/Hyperactivity Disorder , In Katherine K.M. Stavropoulos & James C. McPartland (ED.). Differential Diagnosis of Autism Spectrum Disorder, New York, NY : Oxford University press, 2022, 68- 85. Thème Clinique

TND Troubles du NeuroDéveloppement Définition Les TND regroupent plusieurs conditions : les troubles de la communication, les troubles du développement intellectuel, les troubles spécifiques des apprentissages, le TDA/H et l’autisme (troubles du spectre de l’autisme). Le manuel de référence DSM-5 les définit comme « un ensemble d’affections qui débutent durant la période du développement, souvent avant même que l’enfant n’entre à l’école primaire ; ils sont caractérisés par des déficits du développement qui entraînent une altération du fonctionnement personnel, social, scolaire ou professionnel ». Pour plus d’informations, vous pouvez consulter la synthèse de la Haute Autorité de Santé :  Consulter Source Haute Autorité de Santé – TND American Psychiatric Association. (2013). Diagnostic and statistical manual of mental disorders (5th ed.). Washington, DC: American Psychiatric Association. Thème Clinique

Troubles « dys » Définition Aussi rassemblés sous la terminologie de « troubles spécifiques du langage et des apprentissages » (ou TSLA), les troubles « dys » désignent l’ensemble des troubles d’apprentissage (ou troubles cognitifs) débutant par le préfixe « dys- » (dyslexie, dyscalculie, dyspraxie, etc.). Ils font partie des TND (Troubles Neuro-Développementaux), aux côtés de l’autisme et du TDA/H, notamment.‌ Ils se caractérisent par un ensemble de dysfonctionnements plus ou moins importants, des fonctions cognitives relatives à l’écriture, au langage, à l’attention et à la motricité. Une personne peut présenter plusieurs troubles « dys » associés, et plus généralement plusieurs TND. Source Fédération Française des Dys – Définition INSERM – TSLA Thème Clinique

Alexithymie Définition Difficultés dans la reconnaissance et distinction des différentes émotions ou sensations physiques, dans l’expression de ses émotions, associées à un manque d’imagination ou de vie imaginaire, et à des pensées tournées vers l’expérience externe plutôt qu’interne (Kinnaird, Steward, & Tchanturia, 2019). L’alexithymie est relativement fréquente dans l’autisme (jusqu’à 50 % des personnes TSA selon Kinnaird et al., 2019), bien qu’elle ne lui soit pas spécifique. En effet, c’est une condition également retrouvée (dans des proportions moindres) dans la population générale ou dans le cadre d’autres troubles psychiatriques.  Source Kinnaird, E., Stewart, C., & Tchanturia, K. (2019). Investigating alexithymia in autism: A systematic review and meta-analysis. European Psychiatry, 55, 80-89. Thème Clinique

Job coach Définition Professionnel chargé d’accompagner, de manière individualisée et plus ou moins intensive, une personne en situation de handicap vers l’accès et le maintien en emploi. Il est responsable de la mise en œuvre du dispositif emploi accompagné (article 52 de la loi « travail » du 8/8/16) et a notamment pour mission de coordonner les différents acteurs impliqués dans l’emploi : employeur, professionnels médico-sociaux, intervenants sociaux, etc.Plus d’informations sur le job coaching : Consulter Source Site du Ministère du Travail – Job coach Site Epsilon Melia Thème Clinique